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Damiano Bramante - Urgences
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Damiano Bramante
Damiano Bramante
Mar 21 Mai - 19:08


Damiano Andrea Bramante


Identité

Je m'appelle Damiano Andrea Bramante, j'ai 44 ans, je suis né.e le 08 juillet 1979 à Chicago, Illinois. Je suis veuf depuis trois ans, père depuis (presque) quatre, et je préfère autant les hommes que les femmes. Je suis médecin urgentiste et retraité de l'US Marine Corps et je fais partie des Urgences. Il parait que je ressemble à Milo Ventimiglia.
Caractère

Placide en toutes circonstances et de bonne composition, Bramante est le médecin vers qui on se tourne pour rétablir le calme dans le service des urgences lorsque les esprits s'échauffent. Capable de sang-froid dans presque toutes les situations, il est doté d'une grande capacité de recul, à la fois sur lui-même et sur les autres. Résilient, il refuse de se laisser bouffer par les épreuves de la vie, malgré une tendance certaine à la mélancolie. Bien que très près de ses émotions, il les partage peu lorsqu'elles sont négatives ; C'est en revanche une très bonne oreille pour écouter celles des autres. Rancunier, il est jusqu'auboutiste dans sa fidélité aux gens, mais une fois la confiance rompue il tourne la page sans remord. Maladroit dans la vie, on peine à comprendre qu'il puisse être si rigoureux dans son travail, comme si la blouse de médecin gommait sa maladresse tant qu'il la porte. Bordélique par défaut, il essaye très fort mais un rien le déconcentre, et ranger son assiette si une mouche passe au même moment c'est l'assurance qu'il la pose et l'oublie aussi vite. Tête en l'air, un jour il oubliera sa tête en sortant de chez lui (en attendant il se contente d'oublier ses clefs). Superstitieux, il regardera les chats noirs d'un drôle d'air et évitera de passer sous une échelle, surtout si c'est un vendredi 13.
Biographie

tw : suicide, bipolarité, milieu militaire, abandon parental, adultère

– Est-ce que ça va ?
– C'est pas mon premier suicide.
– Je sais. Je demande quand même.
– Ça va. Ça ira mieux demain.

Après une douche chaude, un (énième) café et une nuit de sommeil (dans cet ordre). Trois années étaient passées, mais ceux du service qui étaient déjà là à l'époque continuaient de le regarder comme s'il était en sucre dès que le mot "suicide" était évoqué au détour d'un dossier de patient. Comme s'ils s'attendaient à le voir craquer, à ce qu'il fonde en larmes, à ce qu'il cesse subitement d'être le Docteur Bramante, imperturbable de calme et de recul, dont les pensées profondes restaient un mystère. La (triste) histoire de feu l'épouse du Docteur se transmettait comme une rumeur de couloir entre ceux arrivés ensuite, high school sweethearts mariés dès la fin du lycée, des promesses adolescentes faites à l'aube d'une vie que Damiano venait de décider de consacrer à la Navy. L'uniforme comme seul moyen d'accéder à des études de médecine bien trop couteuses pour les moyens de la mère célibataire par laquelle il était élevé. Kosovo, Irak, Afghanistan, Haïti : pendant vingt ans Damiano voit le monde plus qu'il ne voit Chicago, qui l'a pourtant vu naitre, et où Natalia semble l'attendre chaque fois un peu plus anxieuse, chaque fois un peu plus triste. Jusqu'à ce jour de juin 2017. È Natalia. Non sta bene.1 Il y avait déjà un moment qu'elle n'allait pas bien, en réalité. Damiano était médecin, rien de tout cela n'était une surprise, mais les œillères étaient plus faciles à porter que ne l'était d'affronter les sautes d'humeur à répétition, la dépression, l'euphorie qui l'habitait parfois sans raison et la survoltait pour mieux la plonger dans le désarroi la semaine suivante. Bipolaire. Le mot était aussi froid et impersonnel que la chambre d'hôpital dans laquelle Natalia l'avait accueilli quelques jours plus tard, sautant au pied de son lit pour se jeter à son cou en sanglotant, d'abord de joie et en répétant – Je suis si contente, si contente. puis finalement de tristesse, désolée qu'elle était d'avoir fait une bêtise, comme elle disait.

Damiano avait rangé l'uniforme pour de bon, ce jour-là. Il avait donné bien plus d'années que nécessaire à l'armée américaine, assez pour ne plus s'estimer redevable de la carrière de médecin qui l'attendait enfin dans la vie civile. 2018 et il enfile pour la première fois la blouse du Mercy Hospital, le badge tout neuf affichant sa qualité d'urgentiste. – Je suis né ici. Littéralement, je veux dire. avait-il répondu au premier collègue à lui avoir demandé d'où il venait. Natif de Chicago alors, mais ayant vu le jour dans ce même hôpital, un matin étouffant de juillet 1979, à la toute fin d'une période hippie dont la mère avait vécu tous les excès. Les origines italiennes sans le cliché de la famille aux milles et une ramifications, celle de Damiano se résumant à sa mère et lui, entassés dans un appartement trop petit dont le loyer était systématiquement payé en retard. Elle avait fait de son mieux, Damiano n'en avait jamais douté, quand bien même le "mieux" était parfois l'ennemi du bien. Elle avait fait de son mieux mais était restée une paumée toute sa vie, la relation de son fils avec sa future épouse construite sur les nuits passées dans leur appartement - voisin - pour échapper à l'énième crise de nerfs d'une génitrice alcoolisée et instable. È colpa tua, tutto questo. Prima tua madre, ora mia figlia.2 lui avait un jour asséné le père de Natalia sous le coup de la colère, acquis à l'idée que le seul point commun reliant l'instabilité de sa fille et celle de la mère de Damiano résidait, justement, dans l'existence du jeune homme. Le Docteur Bramante les rend toutes folles, s'était un jour amusée l'infirmière en chef tandis qu'une adolescente acceptait enfin de se tenir tranquille au contact de l'urgentiste, et Damiano s'était contenté d'un sourire triste en sachant bien qu'elle n'avait aucune idée du poids de ses mots.

Vingt-quatre heures de garde, et tel le super-héros retirant sa cape pour redevenir monsieur tout le monde, l'infatigable Docteur Bramante avait retiré sa blouse blanche pour la ranger dans son casier. Sa tenue verte d'urgentiste jetée sans ménagement dans le bac à linge sale du vestiaire, il avait enfilé un sweat par-dessus son tee-shirt et un bonnet sur son crâne avant de se glisser dans son blouson, vérifiant à deux fois que les clefs de sa moto étaient bien à leur place habituelle, dans sa poche droite. – Embrasse la petite pour moi ! Passée près de lui au moment où il traversait le sas, sa collègue lui avait adressé un clin d'œil auquel l'italien avait par un ok militaire. Le quotidien de Damiano n'avait plus de secret pour ceux qui savaient observer, le choix de venir à moto plutôt que par le métro signifiant toujours qu'il ne repartait pas (directement) chez lui ensuite. Little Italy, la petite maison de banlieue, et les cris enthousiastes de la petite fille jamais levée aussi tôt que les jours de week-end qui résonnaient dans le jardin entre deux jappements de chiot. Amore mia ! Du haut de ses trois ans et demi, la petite s'était élancée vers son père en trottinant, riant aux éclats lorsqu'il l'avait soulevée dans les airs à la seconde où elle s'était pendue à son cou. – Tu es toute jolie comme ça, c'est Nonna qui t'a offert cette jolie robe ? Revenant à la cuisine sa petite dans les bras et le chien dans les jambes, la Nonna en question avait eu un sourire triste et offert à son gendre une accolade chaleureuse. Era una di Natalia.3 Un ange était passé, au propre comme au figuré, puis le quotidien avait repris, la préparation du petit déjeuner aussi, et tant de gestes maintes fois répétés depuis que la fille, la femme et la mère avait mis fin à ses jours un après-midi ensoleillé de mai 2021, la dépression post-partum ayant terminé d'éteindre la petite étincelle qui la maintenait jusque-là à flots.

Le dimanche tirait à sa fin, la petite endormie dans ses bras Damiano s'était éclipsé un moment pour monter la mettre au lit, puis de retour sous le porche de la maison il était allé s'asseoir à côté de son beau-frère, arrivé lui pile à l'heure du repas depuis la fin de sa patrouille. – C'était une bonne idée, le chien. Sono inseparabile.4 Un bâillement lui avait échappé, trahissant le choix de faire une croix sur le sommeil pour consacrer la totalité de son jour de repos à cet enfant qu'il élevait par intermittence. Resté silencieux un instant, le frère de Natalia avait fini par rétorquer dans ce même mélange italo-anglais par lequel ils communiquaient depuis toujours. Non necessità un cane, necessità un padre. Tu sais que j'ai raison, ça a assez duré.5 Sans doute (bien sûr) que oui. Sans doute que Damiano devait trouver le courage dont il manquait depuis trois ans, celui de tenir tête au patriarche, que la rancœur empêchait encore de regarder son gendre dans les yeux, et que le fait d'avoir obtenu la garde de sa petite-fille consolait à peine d'avoir perdu celle qui l'avait mise au monde. – Elle est mieux ici. Hanno ragione, lavoro troppo ... e non voglio combattere. C'est mieux comme ça.6 Mieux pour quoi d'autre que la sensation profonde de devoir se punir ? Pour tenter de laver ses pêchers, quand ses dernières semaines de mariage s'étaient envolées dans les bras d'un autre, dans les draps d'un autre, l'âme devenue trop lasse de supporter les crises et les larmes de celle qu'il avait pourtant promis d'aimer dans le meilleur comme dans le pire. Natalia s'éteignait à petit feu quand lui se perdait sous les baisers enflammés d'un homme rencontré au hasard des allers et venues de l'hôpital. Une relation morte dans l'œuf, n'ayant pas survécue elle non plus à la mort de Natalia et au deuil coupable dans lequel elle avait plongé Damiano. – Mieux pour qui ? Vaste question. Et déni évident tandis que, se remettant debout, l'italien murmurait – Je vais y aller. Je reprends ma garde à six heures demain.


1 C'est Natalia. Elle ne va pas bien.
2 C'est de ta faute, tout ça. D'abord ta mère, maintenant ma fille.
3 C'était à Natalia.
4 Ils sont inséparables.
5 Elle n'a pas besoin d'un chien, elle a besoin d'un père.
6 Ils ont raison, je travaille trop ... et je ne veux pas me battre.
Derrière l'écran

Sur le net on me connaît sous le pseudo Vansoap. J'ai un âge certain et je fais du RP depuis plusieurs années. Je réponds en 5-6 jours. J'ai découvert le forum grâce à PRD. Et voilà ce que je pense du forum pour le moment c'est tout neuf. Un dernier mot ? Bonjour I love you

(c) Padsky
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Falon Bell
Falon Bell
Mar 21 Mai - 20:19
Je te souhaite la bienvenu parmi nous, et bonne continuation pour ta fiche, si tu as la moindre question, n'hesite pas le staff est la pour ca. Tu peux le faire via discord, mp a un membres du staff ou encore sur le forum, a l'emplacement prevus pour cela. Il se trouve Ici
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Damiano Bramante
Damiano Bramante
Mar 21 Mai - 20:22
Merci Falon, je n'hésiterai pas Smile
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Falon Bell
Falon Bell
Mar 21 Mai - 20:23
De rien ^^
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Falon Bell
Falon Bell
Mar 28 Mai - 22:18


Validation


Toutes mes félicitation, tu es validé Damiano Andrea Bramante. Ta fiche est vraiment très belle et c'est donc avec un immense plaisir que je te souhaite une agréable aventure. Mais tout d'abord, il te faudrait faire ta fiche de lien et de rp que tu pourras crée Ici et n'oublie pas de faire la demande pour que tu puise avoir un toi sur ta tète et tu dois faire la demande La !

Amuse toi Bien !!!

(c) Padsky
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Groupe : Urgences
Damiano Bramante
Damiano Bramante
Mer 29 Mai - 10:55
Merci beaucoup Damiano Bramante - Urgences 1962483256
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Groupe : La loi
Gabriel Eastwood
Gabriel Eastwood
Mer 29 Mai - 23:54
Bienvenue et que dire, je suis amoureux de ta fiche Damiano Bramante - Urgences 3705251729
Amon retour je viendrais te demander un lien
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Damiano Bramante - Urgences

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