Une journée ordinaire au travail et me voila terminant de rédiger un simple rapport de routine. Une affaire enfin classer et le sentiment de mettre un peu d’ordre en ville. Je tirais mon nez du dossier que je plaçais dans un classeur avec une étiquette noté archivé. Puis, je regardais l’heure qui annonçait la fin de mon service. Un léger soupir s’échappa de mes lèvres, toutefois, je ressentais une petite boule au creux de mon être.
Car oui, depuis peu je fréquentais un avocat haut placé en ville mais, je n’étais pas près à l’assumer. Ou plutôt je n’avais pas envie de décevoir des gens que j’aimais également. Je me sentais dans une impasse mais, il fallait que j’en vienne à bout. En parler enfin à mon meilleur amis qui avait eut quelques doute à force de me voir bouger sans arrêt de la colocation qu’on occupaient tout deux en ville depuis belle lurette. C’était récent mais j’avais attendu le cap des quatre mois pour être sûr de lui en parler.Ne voulant pas que ce soit juste un simple coup d’un soir. Même si ce n’était pas vraiment mon genre.
Je pris soins de sortir mon téléphone et de lui envoyer un message pour qu’on puisse boire un coup après nos services respectif. Il ne tarda pas à répondre ce qui me décrocha un sourire. Derechef je pris ma veste et vérifia que tout était en ordre pour demain avant de rejoindre Drey un peu plus loin. Visiblement lui aussi content de me voir. Arrivée à sa hauteur, je lui offre une accolade chaleureuse comme à mon habitude et je sens le rouge me monter aux joues que je cache difficilement.
Merci d’être venu, j’espère que ta journée c’est bien passé ?
Je demandais par habitude mais, je m’inquiétais toujours pour lui, car dans le fond je m’étais rendu a l’évidence que mes sentiments était toujours la bien que je fréquentais quelqu’un désormais. J’ignorais comment le dire à mon meilleur amis mais, ce devait être le premier à savoir. Tout comme j’avais confier a Aedan le fils de Damien, mon compagnon que je vivais en collocation. Il avait rit en répondant simplement un truc du genre comme, a-t-on âge.
Comme quoi, il n’y avait pas forcément d’âge pour les choses les meilleures. Invitant Drey à marcher je me sentait nerveux puis je me rappelais qu’un petit bar sympathique se trouvait pas très loin. Avec un peu de chance, vu qu’il était encore tôt ont pourrait boire un verre en compagnie de quelques tapas pour décompressé. Aussi je ne tarda pas a lui soumettre l’idée :
Je connais un petit bar pas très loin d’ici qui propose quelques tapas avec un peu de chance on devrait pouvoir s’en mettre quelques-unes sous la dents.
Il était un peu tôt pour l’apéro mais au moins cela m’aiderai a me détendre avant d’aborder le fameux sujet. C’était rare ses derniers temps qu’avec Drey ont se face ce genre de sorti et je devais l’avouer que dans le fond, cela me manquait. Je me sentais dans le fond quelques peut coupable mais, je faisais au mieux pour accorder du temps à Damien comme a Drey. Car j’étais de ceux que si ont demandait de faire un choix, mon cœur en serait incapable.
Une journée ordinaire à Chicago se termine tranquillement. Je ne peux pas dire qu'elle ait été de tout repos. Elles ne sont jamais de toute façon. Sauf quand je suis de repos. Je suis lieutenant de police, au renseignement. J'adore mon boulot, parce que chaque journée est différente de la précédente. Je peux très bien passer toute une journée à glander derrière mon bureau, s'il n'y a pas d'affaire à résoudre ou être sur le terrain et courir après des criminels de toutes sortes. Il m'arrive aussi de jouer les infiltrer et c'est cette partie que je préfère. Je suis un homme d'action. Je déteste me tourner les pouces. J'ai l'impression de perdre mon temps. Il faut que ça bouge ou je m'ennuie rapidement.
Aujourd'hui, il n'y a pas eu d'affaire intéressante pour nous. Alors, j'en ai profité pour terminer mes rapports en retard. J'espère que la journée de demain sera plus palpitante. Je ne souhaite pas qu'un crime soit commis, mais ça m'occupe. En général, les affaires qui nous sont confiées sont assez graves pour que le maire décide de s'en mêler et de nous envoyer sur le terrain. Je crois qu'il connait bien mon chef d'unité.
Enfin bref, cette journée ennuyante est terminée. Comme toujours, je n'ai pas envie de rentrer si tôt à la maison. Je ramasse mes affaires que j'ai laissées sur mon bureau. J'attrape mes clefs de voiture en premier, puis mon téléphone qui sonne pile à ce moment-là. Je regarde l'écran et je vois que Gab vient de m'envoyer un sms. J'allume mon téléphone et je lis son message. Je souris en le lisant. Voilà la distraction dont j'avais besoin. Il me propose de le rejoindre pour aller prendre un verre. Je réponds oui sans hésiter, puis je prends ma veste sur le dos de ma chaise et je quitte le bureau. Nos bureaux sont assez proches l'un de l'autre, ce qui est une chance. Je rejoins mon meilleur ami en souriant. J'étais content de le retrouver, même si nous vivions ensemble depuis des années et que nous nous voyons régulièrement à la maison ou au boulot. Je suis toujours heureux de passer du temps avec lui. Je lui rends son accolade. Je lui souris avant de lui répondre.
- Je t'en prie, j'avais besoin de me changer les idées. Je suis sûr que ta journée a été plus amusante. Je n'ai pas fait grand-chose à part finir des rapports.
Disais-je, déçu. Je sais que Gabriel va le remarquer, il voit toujours tout. Il me connait sans doute mieux que je ne me connais moi-même.
- Et toi, ta journée ?
Lui demandais-je, comme tous les jours.J'espère qu'il n'a pas pris trop de risques. Je le connais, il est comme moi, accroc à l'adrénaline. Gabriel me propose de marcher un peu, j'accepte. Il a l'air perdu dans ses pensées. J'espère qu'il n'a pas de problème.Il me rassure tout de suite en me proposant daller boire un verre accompagné de tapas. Je souris en me frottant les mains. J'ai faim. Mon repas de midi est loin.
- Tu sais comment me parler, toi !
Lui répondis-je, avec un grand sourire, tout en le suivant. J'ai remarqué que ces derniers temps, il est peu présent à la maison. il sort souvent seul. Je ne lui reproche pas, mais c'est assez étrange. D'habitude, il ne sort pas sans moi. Je me demande s'il n'a pas rencontré quelqu'un. Je suppose qu'il m'en aurait parlé si c'était le cas. Je verrais bien.
Passer du temps avec Drey, voila ce dont j’avais besoin en ce moment. Même si j’étais sur une affaire importante et que je travaillais beaucoup ses temps-ci, je culpabilisais à l’idée de le laisser seul. Cela ne me ressemblait pas et cela me faisait mal. Il fallait que je l’admette, mes sentiments pour lui n’avais jamais disparu, mais j’avais préféré simplement les faires taires pour qu’il puisse à son tour vivre sa vie. Cependant notre liens lui était toujours présent, certes quelques peut en suspend en ce moment mais, je me rattraperais d’une manière ou d’une autre et au besoin j’organiserais un repas sympathique en rentrant à la collocation un de ses soirs avec son plat préféré. Puis ont terminerais sans doute la soirée devant un bon programme Netflix lorsqu’on aurait un jours de repos commun.
Je connaissais suffisamment Drey pour savoir que quelques chose n’allait pas et aussi j’allais très vite y remédier, ne voulant pas laisser pour rien au monde mon meilleur amis dans cet état. Alors oui, let’s go le bar le plus proche ou l’on prendrais un bon petit appéro qui réchaufferais nos petits cœurs légèrement irrités par les aléas de la vie. J’avais aussi l’envie de le prendre dans mes bras mais l’accolade suffit pour le moment. Etant depuis peu en couple je me devais tout de même d’être sur la réserve, surtout connaissant la jalousie de Damien. Il ne comprendrait pas est voir pire, me dirait de quitter la colocation. Déjà qu’il m’en avait vaguement parler mais je lui avait soigneusement intimer que c’était beaucoup trop tot. Même au fond de moi je savais que j’étais incapable de le faire, même si Damien m’assurait une stabilité est une maison beaucoup plus grande. Dans le fond, j’aimais notre cocon qu’on avait avec Drey et je me voyais pour rien au monde l’abandonner. Son sourire, eut le dont de me faire rougir puis je baissais la tête ajoutant à mon tour tout en l’invitant à rejoindre le bar :
- Si cela peut te rassurer je n’ai pas remplis de rapport et depuis quelques temps je suis sur une piste concernant un gros dealer en ville dont je cherche à faire tomber le réseaux. Alors, je ne sais pas si c’est amusant de traquer les vilains mais, la bonne dose d’adrénaline est au rendez vous en tout cas.
Nous savions que nos métier respectif n’était pas facile mais nous aimions tout deux cette vie là. Celle à faire le bien est à être utile au seins de notre ville. Cette fois ci je lui adressais alors une accolade plus chaleureuse comprenant parfois que la routine du travail pouvais vite devenir pénible quand ont avait pas la chance d’être sur le terrain et puis, je savais dans le fond qu’avec cette mission je pouvais risquer ma vie à n’importe quel moment si ont remontait la pise du Dealer un peu trop près. Même si Drey me savais prudent, je n’étais pas non plus à l’abris de rien et lui aussi d’ailleurs. Surtout que maintenant qu’il savait en partie le pourquoi de mon absence il chercherait à protéger mes arrières. Choses que je refuserais au départ afin de le protéger mais je savais aussi qu’il en ferait qu’a sa tête comme à son habitude car Drey était d’un naturel têtu quand il avait une idée derrière la tête.
-Depuis le temps, je te connais suffisamment que trop bien.
Je rougis une nouvelle fois l’invitant à entrée dans le bar ou nous trouvions une petite table assez en retrait pour deux afin de pouvoir profiter un peu de notre temps libre avant l’ombre de la tempête qui planait sur nos têtes. Je savais que Drey allait vouloir venir dans l’affaire et malgré que je veuille le maintenir en retrait ce serait que peine perdu. Aussi j’en profitais à l’occasion pour que le serveur passe pour l’interpeller afin de prendre notre commande. Puis je reportais mon attention a Drey, plongeant mes yeux bleu dans les siens :
-Désolé d’avoir été peu présent ses derniers temps, mais sache que tu me manque et j’apprécie vraiment cette soirée.
J’étais honnête, et sortir de la maison nous faisais du bien. J’aurais aimer toutefois mieux faire pour me faire pardonner de mon absence mais c’était déjà un bon début et puis ont aurait au moins la chance d’avoir un bon repas dans un cadre plutôt sympathique. S’il y avait bien une chose au monde que je ne supportais pas, c’était de voir mon meilleur amis malheureux et je savais pourtant au fond de moi que prochainement il le serait. Alors oui, c’était peut être égoïste de ma part mais pour le réserver au mieux, je ne préférais rien dire sur ce qui se tramait entre Damien et moi, surtout que pour ma part, ce n’étais pas non plus officiel même si pour Damien sa l’était. J’étais de nature méfiante et je voulais surtout limité les dégâts que cette future relation pouvait crée entre Drey et moi. Dans le fond, j’avais une peur absolue de le perdre aussi je tachais d’en dire le moins possible même si cela crée un petit fossé entre nous. Dans le fond je savais que c’était une bonne chose et j’ignorais si Drey le comprendrais le moment venu. Pour l’heure nous nous contentions de nous retrouver devant de délicieuse Tapas qui ne tardèrent pas à arriver à notre plus grand bonheur est éveillant ainsi les sourires sur nos visages fatigués