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Renaissance au fil des blessures [Mew]
 :: Chicago :: Streeterville :: Caserne 107

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Isabella Cruz
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Lun 27 Mai - 18:22

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew
Isabella "Izzy" Cruz ajusta la bretelle de son sac sur son épaule, le poids familier offrant un étrange réconfort. Aujourd'hui marquait sa reprise officielle après six mois de rééducation suite à l'accident. La caserne 107 bourdonnait de son activité habituelle, un mélange de conversations animées et de préparation d'équipement.

Traversant le garage, ses bottes résonnant contre le béton, elle salua quelques collègues d'un signe de tête. Ses yeux cherchaient instinctivement une personne en particulier. Là, près du camion, elle le vit : Bartholemew, ou "Mew" comme elle le surnommait affectueusement. Concentré sur sa tâche, il vérifiait méticuleusement l'équipement.

Bella s'approcha lentement, ses émotions se bousculant entre nervosité et excitation. Le revoir dans cet environnement, après tout ce qu'ils avaient traversé, lui donnait un sentiment de normalité. "Salut, Mew," dit-elle doucement, espérant ne pas le surprendre trop brusquement. "Prêt pour une nouvelle journée de folie ?"

Elle attendit sa réponse, observant son visage se détendre en la voyant. Pendant sa rééducation, Mew avait été une présence constante à ses côtés, l'aidant à chaque étape de son retour. Il avait été là, veillant sur elle, lui apportant des repas, la soutenant moralement.

Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Mew portait en lui un lourd secret. L'accident qui l'avait laissée gravement blessée avait été causé par lui. Une erreur fatale qu'il n'avait jamais avouée. Chaque jour à ses côtés était un mélange de culpabilité écrasante et de dévouement sincère.

Bella sourit intérieurement, se sentant prête à affronter les défis à venir, avec lui à ses côtés. Elle ajouta, un peu plus hésitante : "Merci pour tout, tu sais... Je n'aurais pas pu revenir sans toi."

Les mots étaient sincères, mais l'ombre de ce qu'elle ignorait flottait entre eux. Mew, cachant son tourment derrière un sourire, hocha la tête. Bella se promit de faire de ce retour un nouveau départ, inconsciente du poids que son protecteur portait.
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Bartholemew Garcia
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Lun 27 Mai - 21:18

Six mois depuis ce jour où c'était un jour, rempli de mauvais souvenirs et de drame. Ce jour là de ma vie, était un jour que je n’oublierai jamais jusqu’à ma mort. C’était le jour J de l’accident de ma femme et maintenant, il est aussi le jour J de l’accident de Bella, causé par moi. Je me rends compte, à quel point je suis un mauvais conducteur, ou n’est-ce qu’à cause de l’adrénaline que ça me procure? Je n’en sais rien. Je me sens terriblement coupable. Si je l’avais tué elle aussi, je crois que je me serais jeté dans le prochain feu que j’aurais dû combattre…  Et maintenant, je me sens coupable de n’avoir rien dit sur qui l'a fauché. Chaque année, le jour J, je serais doublement inattentif à ce qui m'entoure.  Comment réagira-t-elle quand elle le saura? Je ne veux même pas y penser. Je suis éperdument mal dans ma peau depuis ce jour. C’était mon devoir d’être là pour elle, suite à ce que j’avais fait. Je n’avais aucun regret de l’avoir fait, ça nous a rapprochés, en tout cas, ça m’a rapproché d’elle. Elle est mon amie, une personne importante à mes yeux. Aujourd’hui, elle revenait travailler, grâce à moi, mais pas à temps complet. J’étais là, à vérifier l’équipement du camion. Je savais qu’elle s’approchait de moi, alors que j’entendais les talons de ses bottes sur le sol cimenté. Je pouvais reconnaître sa démarche les yeux bandés. Je lève mon regard sur elle, quand elle me salue. Bella, bonjour, ça fait plaisir de te voir sur le terrain. Je lui souris, nerveusement. Je suis toujours nerveux quand je suis près d’elle, encore plus depuis l’accident, mais je savais le cacher, pour qu’elle ne s’en rende pas compte. Prête à affronter une première journée en six mois? Je laisse ce que je fais pour venir la serrer dans mes bras. Je suis content que tu sois de retour à la caserne. Comment tu vas? Je devais être là pour toi, tout comme tu l’as été pour mois, il y a 5 ans. Je cachais la vérité sous cette excuse. Je lui souris, la lâchant et je la regarde. Tu as un plan de travail spécial ou tu bosse comme d’habitude?
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Isabella Cruz
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Mar 4 Juin - 19:26

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew
"Izzy" respira profondément, sentant l'étreinte de Mew l'envelopper d'une chaleur rassurante. Malgré les six mois de rééducation, elle ressentait encore une douleur sourde dans son corps, mais son esprit était déterminé à surmonter cette épreuve. Mew lui avait été d'un soutien inestimable, et maintenant qu'elle était de retour à la caserne, elle voulait prouver qu'elle était encore capable de faire son travail.
Quand Mew lui demanda comment elle allait, elle répondit avec un sourire sincère mais un peu fatigué, "Ça va, vraiment. C'est bon d'être de retour ici, même si ce n'est qu'à temps partiel pour le moment. J'ai attendu ce jour avec impatience." Elle chercha dans ses yeux une validation, un réconfort supplémentaire, sans savoir qu'il cachait un secret lourd de conséquences.
Elle sentait encore le poids de ses propres doutes, se demandant si elle pourrait réellement reprendre son poste avec la même efficacité qu'avant l'accident, mais les encouragements de Mew l'aidaient à aller de l'avant. "Merci pour tout, vraiment. Tu as été là pour moi à chaque étape, et je ne pourrais pas te remercier assez pour ça." Son sourire se fit plus large, un peu plus lumineux, malgré la douleur qu'elle s'efforçait de masquer.
Isabella se redressa, déterminée à montrer qu'elle pouvait être à la hauteur. "Pour aujourd'hui, je vais suivre un plan de travail spécial. On m'a dit de ne pas forcer trop tout de suite, mais je suis prête à faire tout ce qui est nécessaire." Elle espérait que ses paroles refléteraient sa détermination et son engagement.
Elle ajouta, un peu plus doucement, "Je sais que ça va être un défi, mais je suis prête à relever le défi avec toi et l'équipe." Ses yeux brillèrent d'une lueur de détermination, et malgré la douleur, elle se sentit prête à affronter cette nouvelle journée.
"Et toi, Mew, comment ça va ? J'espère que tout va bien pour toi aussi." Elle voulait s'assurer qu'il se portait bien, même si elle ne pouvait pas deviner le tourment qu'il cachait derrière son sourire.
Bella se prépara mentalement à affronter les défis de la journée. Elle était prête à prouver, à elle-même et aux autres, qu'elle pouvait revenir plus forte que jamais, soutenue par l'amitié indéfectible de Mew.
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Bartholemew Garcia
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Lun 10 Juin - 17:30

Elle me rassura en me disant qu’elle allait bien. Elle me rassura quand elle me dit avoir hâte d’être de retour sur le terrain. Je portais ce regard de bienveillance envers elle. Je le lui devais, surtout avec ce secret que je garde au fond de moi. Ce secret qui me tue à petit feu. Ce secret qui me terrifie si elle venait à l’apprendre. Ce secret qui fait de moi celui que je suis devenu face à elle… amoureux plus que tout au monde, cet autre secret que je garde pour moi. Ces deux secrets qui pourraient tout changer entre nous, négativement sans aucun doute. Je l’écoute, alors qu’elle me rassura que tout allait bien, qu’elle était prête à tout affronter aujourd’hui, malgré le planning un peu moche dans son horaire. Même si elle cachait sa douleur, ce que je savais parfaitement, je n’en dit rien, je lui fais totalement confiance, alors qu’elle perdra la mienne quand elle saura la vérité sur son accident.  Oui, revenir au boulot sera un énorme défi pour elle, mais j’ai confiance, je lui en sais capable de le faire. Elle me demande si moi je vais bien. Pourquoi? Se doute t’elle de quelque chose ? Je finis donc  par lui sourire et posé ma main sur sa nuque et venir doucement la rapprocher de moi pour la coller contre moi et lui faire un doux câlin. Tant mieux, j’en suis heureux si tu vas mieux. et je vais bien Bella, tout vas bien de mon côté aussi, t’en fait pas. Je suis heureux de ton retour. Je la lâche ensuite pour la regarder dans les yeux. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Ne te gêne pas de demander une pause si tu as besoin d’en prendre une. Je saurais que ça ne va pas si je remarque que tu travailles sans te reposer. Ça pourrait empirer ton cas. Tu sais que tu n’aurais pas dû revenir maintenant, c’est trop tôt, mais j’ai tout fait pour que tu reviennes. Je ne voudrais surtout pas, me sentir coupable si tu ne fais pas attention okey? Je rougis bêtement, bien plus pour cette culpabilité de l’avoir faucher que par mes paroles à l’instant. Je souris doucement.
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Mar 11 Juin - 18:31

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew
Je me sentis réconfortée par l'étreinte chaleureuse de Mew, même si je ne pouvais m'empêcher de remarquer une légère tension dans son attitude. Je me demandais ce qui pouvait le préoccuper, mais décidai de ne pas insister. Pour l'instant, je devais me concentrer sur ma propre reprise.
"Merci, Mew," murmurai-je, appréciant sa présence rassurante. "C'est bon de savoir que tu es là."
Je souris timidement en sentant sa main sur ma nuque, me laissant doucement rapprocher de lui dans un câlin réconfortant. Même si je me sentais toujours un peu nerveuse à l'idée de retourner travailler, le soutien de Mew me donnait le courage nécessaire pour affronter la journée.
"Je te promets que je ferai attention," dis-je sincèrement, captant le léger rougissement sur ses joues, alors que je me détachais doucement de l'étreinte. Je sentis alors un léger frisson parcourir ma colonne vertébrale qui me troublait bien plus que je ne l'avouerais. Une part de moi s'inquiétait toujours de savoir si je serais à la hauteur des attentes, si je pourrais vraiment retrouver ma place dans cette équipe. Et si en même temps, une autre partie de moi était remplie d'une détermination farouche à réussir, à prouver que je pouvais surmonter cette épreuve, quelque chose de plus me troublait sur lequel surement je n'osais pas encore mettre un mot...
Je pris une profonde inspiration, me promettant de faire de mon mieux, de ne jamais abandonner. Avec Mew à mes côtés, je savais que je n'étais pas seule dans cette bataille.
"Je suis contente d'être de retour, même si je sais que ça va être difficile. Mais avec toi à mes côtés, je suis sûre que je peux surmonter n'importe quoi," dis-je en lui adressant un sourire reconnaissant. "Je me sens vraiment chanceuse de t'avoir dans ma vie Mew," ajoutai-je avec un léger sourire. "Ta présence ici rend les choses tellement plus faciles. Merci, Mew, pour tout ce que tu fais." Avec un sourire reconnaissant vers Mew, je me sentis prête à affronter les défis à venir. Je savais que le chemin serait parsemé d'obstacles, mais avec Mew à mes côtés, je me sentais confiante et soutenue. Je me mis en route vers une nouvelle journée, prête à relever tous les défis avec optimisme et détermination.
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Bartholemew Garcia
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Lun 17 Juin - 17:16

Je sentais cette tension soudaine qui émanait entre nous. Tension positive ou négative? Je ne savais pas. Mais je savais, que malgré sa détermination qu’elle ne pourrait pas retrouver sa pleine capacité, ce sera de ma faute et elle m’en voudra. Si à cause de moi, elle reste handicapé et moins fonctionnelle qu’avant, je m’en voudrais. Je n’ai pas envie qu’elle soit rétrogradée ailleurs à cause de moi. On ne la mettra pas à la porte, mais oui, on la mettra dans un poste adapté à sa situation et je ne veux pas ça.  Je lui souris doucement, essayant de ne pas faire paraître mon mal être sur la situation présente, alors que tout est de ma faute. Ses paroles ensuite ne me rassurent pas non plus, elle m’en voudra quand elle apprendra la vérité. Ses dires,  “...Mais avec toi à mes côtés, je suis sûre que je peux surmonter n'importe quoi…” Oui sans aucun doute, mais sans cette vérité non, ça c’est un fait. C’est sans parler de   “Je me sens vraiment chanceuse de t'avoir dans ma vie Mew…” Pour le moment oui, tu es chanceuse,  mais le pire ce sont ces mots. “...Merci, Mew, pour tout ce que tu fais” . Oui pour tout ce que je fais parce que je t’ai fait ça. Ma culpabilité est énorme et je sais très bien ce qui en saura quand elle saura la vérité. Je perdrais toute sa confiance, toute son amitié. Aurais-je été à ses côtés si ça avait été un autre qui l’avait fauché? Oui, mais pas de cette façon-là. J’aurais peut-être fait mieux encore pour prendre soin d’elle, peut-être moins, mais pas autant que je l’ai fait. Je devais tout lui dire, et le plus rapidement possible. Si j’attends encore, ça risquera d’être pire que ça peut l’être maintenant, car oui, j’aurais dû, tout lui dire dès son réveil à l’hôpital ce jour là où j'étais à son chevet. J’aurais dû lui dire, mais je ne peux pas revenir en arrière. Je dois subir maintenant. IL faut que je trouve le bon moment dans la journée pour le faire. Je lui souris alors, après toutes mes pensées et je pose ma main sur son épaule. Alors allons-y, on est prêt à partir si on a une urgence. Mais par contre, si y' a besoin que les secours, je ne pourrais pas t'accompagner, vu que je suis secours pour les feux. Sur ce coup là, je fais une moue désolé.

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Isabella Cruz
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Jeu 27 Juin - 1:45

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew
Je sentis une sorte de tension peser sur Mew sans pouvoir me l’expliquer, et si je ne disais rien, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi. Je remarquai la moue désolée sur son visage. Sa main sur mon épaule était réconfortante, mais je pouvais percevoir une certaine réserve dans son attitude.
"Ne t'inquiète pas, Mew, je sais," avec un sourire rassurant, je lui répondis. "Et quand tu ne pourras pas venir, j’aurais quelqu’un avec moi, même si ça ne me plait pas de passer pour une petite chose possiblement fragile, le commandant a insisté pour que tout le monde garde un oeil sur moi au début" Je rougis.
Je pris alors  une profonde inspiration, essayant de dissiper mes propres doutes. "Je vais m'en sortir, j’ai les ressource pour et puis on m’aurait pas permis de retourner sur le terrain, si je n’étais pas un temps soit peu apte.”  Le prenant rapidement dans mes bras j’ajoute “Merci pour ton soutien, ça signifie beaucoup pour moi.", avant de relâcher doucement l’étreinte.
Je lui adressai un sourire confiant, déterminé à prouver que je pouvais surmonter cette épreuve. Ensemble, nous étions prêts à affronter n'importe quel défi, seulement je n’avais pas conscience de celui que nous allions vivre dans un future proche, et qui regardait mon accident…
Le coeur un peu plus serein qu'à mon arrivée je me dirigeais vers le camion, et même si je me répétais que je devais me concentrer, ma tête ne pouvait  s'empêcher de réfléchir à tout ce qui s'était passé ces derniers mois. L'accident avait changé tellement de choses, et pas seulement physiquement. J'avais dû réapprendre à me faire confiance, à croire en ma capacité à revenir sur le terrain. Chaque séance de rééducation avait été un pas de plus vers cet objectif, mais aussi un rappel constant de mes limites et de la fragilité de la vie.
Mew était devenue une ancre pour moi, il m’aide à croire en moi et en mes capacités actuelles, à croire que j’allais retrouver ma forme d’avant mon accidents, et si je l’espérais, si je voulais vraiment y croire, je ne savais pas au fond ce que le future me réservais. Chassant les pensées torturées de ma tête, je me concentrais sur l’attente du prochain appel.
J'étais de retour, et je me préparais à faire face à tout ce qui viendrait. Soudain on fut appeler et par chance Mew était nécessaire à l'intervention, je pris place dans le camion, ajustant mon équipement avec soin. Chaque geste me rappelait pourquoi j'avais choisi ce métier, pourquoi je me battais pour revenir. La passion pour aider les autres, pour être une partie d'une équipe qui fait une différence, c'était ce qui me motivait. Silencieuse un petit sourire au lèvre, je reprenais du service.

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Bartholemew Garcia
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Jeu 27 Juin - 16:32

Plus elle me parlait, plus elle se sentait bien avec moi, plus j’étais mal à l’aise. Quand elle saura la vérité, ce sera quoi? Tout ça disparaîtra, cette confiance, cette amitié, tout entre nous disparaîtra. Elle essayait de me rassurer pour les fois où je serais pas là. Je lui souris alors, rassuré. Ce câlin terminé, après ses dernières paroles, je suis encore plus nerveux. Ce soutien que je lui offre, n’est que culpabilité, que même j’aurais fait si ça n’avait pas été moi qui l'avait fauché. Mais c’est pourtant une certitude qu’elle va croire que j’ai pris soin d’elle par culpabilité et pour qu’elle ne m’en veuille pas. Mais c’est inévitable, elle va m’en vouloir. Ne jamais me pardonner de ne pas lui avoir dit dès le début. Aujourd’hui, je regrette de ne pas l’avoir fait. Faut que je trouve le bon moment pour ça. Et plus j’attendrai pour lui dire, plus elle me détestera. Une fois l’étreinte terminée, je souris. Y a pas de quoi, ça me fait vraiment plaisir. Je te devais ça non? Mais je ne veux pas que tu crois que je le fais parce que toi tu m’as aidé, oh ça non. Je l’aurais fait quand même. Je le fais pour… Et de zut, l’alarme sonne pour un appel d’urgence. Je m’apprêtais, finalement, à lui dire, d’une certaine façon, sans être trop précis. Bah ça attendra et en même temps, je suis soulagé, ça me donne quelques heures encore avant de lui dire. Je pars donc me préparer pour le camion, un peu nerveux, parce que là, elle va rester curieuse et pensive, tout du long de l’intervention. J’entre dans le camion, me rappelant qu’elle doit monter avec moi cette semaine, comme elle est sous ma garde. Je m’assois en face d’elle, vêtu de mon attirail de pompier, casque sur la tête, mais visière relevée. Je la regarde, faisant une moue, mais je reste silencieux pendant le voyage. Une fois sur le terrain, je dois aider avec l’échelle et aller sauver un enfant, alors que pendant ce temps Bella à l’aide de son coéquipier de soin. Pour moi la manœuvre est facile, même si je suis pensif, je réussi à sauver l’enfant, en plus de son chat qu’il me demande d’aller chercher, une fois posé et près de Bella, qui doit vérifier s’il va bien. Je remonte chercher la bête. Le feu commence à s’éparpiller dans la pièce.  La bête est en panique et court partout, jusqu’à sauter par la fenêtre pour sa survie. Non!  Même si c’est un chat, j’ai peur qu’il ne survit pas à sa chute, alors comme un con je m’élance moi aussi dans le vide et je l’attrape et me voilà à essayer d’attraper l’échelle pour ne pas me tuer ou amortir ma chute. L’immeuble n’avait que trois étages.  Le chat en dessous du bras, je réussi à m’agripper à l’échelle d’une main, au niveau du 2e étage. Je ne panique pas et puis, je me laisse tomber dans les arbustes qui amortissent mon coup. Je m’en sortirais avec quelques contusions c’est tout et sur pieds dès le lendemain matin. Enfouis dans un buisson, on pouvait m’entendre. Aiillle ! Bon dieu... ça fait mal.. Je fais la grimace, alors qu’on vient m’aider à sortir de là. Entre temps, le chat avait quitté mes bras pour retrouver son jeune maître, que j’entends crier de joie et me remercier.


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Isabella Cruz
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Ven 28 Juin - 1:27

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew
Voir Mew plonger pour sauver le chat m'a laissé sans voix. Le moment semblait figé dans le temps, comme un film en ralenti. Mais quand il s'élança par la fenêtre, une vague de terreur m'envahit, déclenchant un souvenir douloureux. Un flash de mon propre accident, les images floues et chaotiques du choc, le bruit assourdissant du métal qui se déforme, la sensation écrasante de douleur et de confusion.
Je secouai la tête, essayant de chasser ces pensées, mais mon cœur battait à tout rompre. L'adrénaline pulsait dans mes veines, exacerbée par l'inquiétude pour Mew. Quand il atterrit dans les arbustes, une partie de la tension se relâcha, mais je me précipitai vers lui, mon esprit tourbillonnant entre l'horreur passée et le présent immédiat.
"Mew!" criai-je, ma voix trahissant l'émotion. Je m'agenouillai à ses côtés, mes mains tremblantes vérifiant s'il avait des blessures sérieuses. "Tu es fou! Pourquoi as-tu fait ça? Tu aurais pu te tuer!"
Les mots sortirent plus durs que je ne l'avais voulu, mais c'était la peur qui parlait. La peur de perdre quelqu'un d'autre, la peur de revivre cette nuit cauchemardesque encore et encore. Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer mon esprit. "Désolée... c'est juste... j'ai eu si peur."
Je l'aidais à se relever, nous dirigeant vers l'ambulance pour qu'il puisse se faire examiner. Juste au moment où Mew monta sur le brancard, un bruit de crissement de pneu retentit derrière nous.

À l’écart de la zone établit pour que les pompiers interviennent Une personne qui restait planté là à regarder les pompiers intervenir, n'avait pas remarqué une voiture qui s'approchait à toute vitesse, hors de contrôle. Alors que la voiture fonçait sur cette personne, je ne pu la lâcher du regard, figée sur place, incapable de bouger.
Un courageux et réactif bon saint maritain réagit juste à temps pour lui sauver la vie. Et alors qu’ils tombèrent tous deux au sol, le choc de l'impact résonna à travers leurs corps.

C’est ainsi que des images de mon propre accident inondèrent mon esprit, me laissant étourdie et désorientée. “Oh mon dieu!” Dis-je, mon regard se posant sur Mew. Mais mes révélations devaient attendre. J’avais une responsabilité, aller porter secours aux deux personnes à terre, alors qu’une foule se formaient autour d’eux. Je dis alors à Mew “Je crois qu’il faut qu’on parle, mais plus tard.”

Je couru pour leur porter secours, hurlant à la foule, “Ecartez-vous, les secours sont là.” Autour de nous, il s'agitait des personnes appelant la police pour donner des informations sur la voiture du chauffard.
J’essayais de calmer les battements frénétiques de mon cœur, et me concentrais pour pouvoir aider au mieux les deux victimes au sol.
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Bartholemew Garcia
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Ven 28 Juin - 19:27

Cette personne qui vint à mon secours était Bella, alors que je reprends doucement, pleinement, conscience après ma chute. La voilà qu’elle me sermonne comme une mère. Je soupire. Je vais bien, j’avais tout calculé, t’inquiète pas. Après toutes ces années, tu devrais me connaître. Même si ce genre d’imbécilité, je le faisais pour la première fois. Avant, j’aurais été prudent, mais cette fois-ci, je crois que je l’ai mérité. Ou bien que ce soit à cause de ce que j’ai fait à Bella, cet accident. Et puis, ensuite elle s’excuse de son comportement et m’aide à me relever pour aller me faire soigner. Une fois posé sur le brancard, j’entends un bruit de crissement de pneu, je ne vois rien, mais j’entends tout. Voilà Bella qui fait “Oh mon dieu!”, alors qu’elle se met à me regarder d’une façon, dont je ne l’ai jamais vu faire et ensuite me dire “Je crois qu’il faut qu’on parle, mais plus tard.” Mais qu’est-ce que j’ai fait? Je la vois s’élancer pour aider et moi de lui crier. Bella non! Doucement, tu pourrais te faire mal! Pendant tout ce temps on m’avait examiné et diagnostiqué, juste des bleus, je n’avais rien de cassé, mais je me sentais raqué de partout. Par instinct de compassion, comme Bella ne m’écoutait pas, je m’élance aussi, malgré ma douleur et je m’approche de la scène. Les gens trop près n’écoutaient pas. Je me mets donc à crier de façon autoritaire. Tous ceux et celles ne faisant pas partis des secours doivent s’écarter immédiatement! La foule s’éloigne juste assez pour nous laisser l’espace. Je regarde Bella. Tu ne m’as pas écouté… tu aurais pu empirer ta blessure. Mais maintenant que tu m’as désobéis, occupe toi de l’enfant… Je m’approche de l’autre victime, lui soutenant la tête, mon collègue de soins s’amène et j’ai pu lui laisser la place. Je m’éloigne donc pour me poser dans le camion de pompier avec lequel je suis arrivé. J’avais mal partout, mais je savais que le lendemain, ça ira un peu mieux. Je ne dirais pas non à des anti-inflammatoires. Ce n’était pas moi l’urgence du moment, mais ces deux victimes entre la vie et la mort.


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Lun 8 Juil - 3:13

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew

Au moment de l’accident d’aujourd’hui avec l’enfant, sans réfléchir je suis partie l’aider, sans entendre aucunement Mew l’appeler.

Je courais pour aider les blessés et si j’étais rattaché à la réalité ne pensant qu'à sauver les blessés, une partie de moi repensais à mon accident.

Car quand l'accident se produisit, tout sembla se passer au ralenti. La voiture hors de contrôle, les cris de la foule, et l'enfant allongé sur le sol. Mon cœur se serra dans ma poitrine, et je me retrouvai figée, les souvenirs de mon propre accident inondant mon esprit. Les images chaotiques du choc, la douleur, la confusion... et Mew…

C’est l’adrénaline qui me ramène brusquement à la réalité. L'enfant avait besoin de moi. Je me précipitai vers lui, m'agenouillant à ses côtés. Mes mains tremblaient tandis que je vérifiais ses blessures, essayant de le rassurer malgré ma propre panique. "Ça va aller, petit. Je m’occupe de toi, tout va bien se passer."
Les cris autour de nous semblaient lointains, mais j'entendis la voix de Mew, ferme et autoritaire, dispersant la foule. Je levai les yeux et le vis, déterminé malgré ses propres blessures. Il avait toujours été comme ça, toujours à se soucier des autres avant lui-même.
Une fois l’enfant transféré sur la civière après que son état et ses constantes le permettaient, je me redressai lentement, mes muscles protestant. Je rejoins Mew, mon cœur battant toujours à tout rompre. "Mew, je suis désolée de ne pas t'avoir écouté. Mais c’est ancré en moi d’aider les autres, de courir pour les aider…." Je rougis et me crispe de douleur. Mon regard cherchait alors le sien, j’avais besoin de ce contact visuel. "Mais tu as raison, mes blessures me font mal.” Je baisse la tête un peu honteuse. “Je n’aurais pas dû faire ce que j’ai fais, mais je suis sur le terrain je…” Je relève la tête et rougis. “Désolée, je sais que je dois faire attention à moi.” Je le regarde er puis je lui dis.

“Mew, il faut que je t’avoue quelque chose. … Voir cet accident... ça m'a ramenée à mon accident et je me souviens de toi Mew…” Ma voix était tremblante, soudain un profond frisson me parcourt, et mon regard n’arrive pas à se détacher de Mew, alors que je sens les larmes monter.

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Bartholemew Garcia
Mar 9 Juil - 15:49

J’étais là, assis dans le camion à attendre, nerveux. Alors que j’avais remarqué son regard lors de l’accident en direct de cet enfant. Je sais ce que ça pu impliquer en Bella, alors oui. Je craignais beaucoup. Jusqu’à ce qu’elle me rejoint, et qu’elle s’excuse de ne pas m’avoir écouté. Bien sûr évidemment et puis, elle poursuit en me disant qu’elle avait mal oui. Je lève les yeux au ciel. Je lui fais toutes sortes de mimiques, sachant que ça va me retomber dessus quand on fera un rapport au chef. Et après, je sais qu’elle va dire que c’est de sa faute, qu’elle ne m’a pas écouté et là, elle va donner raison au spécialiste qu’il était trop tôt pour recommencer à bosser. Et moi à qui on va me réprimander parce que j’aurais tout fait pour les convaincre qu’elle était prête à revenir au boulot, tout ça parce que je l’en ai cru capable et dont j’ai eu confiance en elle. Elle cherchait mon regard, que je lui offre réprobateur, alors qu’elle poursuit ensuite, m'affirmant qu'elle avait retrouvé la mémoire sur l’accident. Je n’allais pas lui mentir. Jusqu’à maintenant, je n’avais rien dit et c’est là que je me lance, lui disant tout d’un coup. Bien sûr, maintenant que tu as désobéi et que tu réalises que j’avais parfaitement raison.. lequel de nous deux, se fera passer un savon au retour à la caserne? Sans doute pas toi, peu importe ce que tu leur diras, je resterai le seul coupable de ta désobéissance. Mais après tout, je l’aurais forcément mérité. Vu que… tu te souviens maintenant, qui t’a fait ça. Je le mérite amplement Bella, ne t'inquiète pas. C’est là que je ne la laisse pas en placer une autre. Tu restes là! Je quitte le camion pour aller chercher l’autre paramedic. Le fais-je pour me sauver d’un sermon de sa part ou plutôt des explications de ma part, sur l’accident, alors que forcément elle cherchera une conversation là dessus, impliquant des réponses de ma part. Ce qui sera difficile, parce que j’ai tué ma femme, jour pour jour, de la même manière, 5 ans avant. Et que là j’aurais pu tuer Bella aussi. Je n’ai pas été accusé des deux accidents. parce qu’il n’y avait eu aucune enfreinte à la loi. On a jamais réussi à prouver qui du piéton ou du conducteur avait été dans le tort pour les deux accidents. Je reviens avec le collègue de Bella, restant à l’extérieur du camion, je le laisse aller vérifier si sa blessure ne s’est pas empiré. Elle aura besoin de repos ensuite. Quand le paramédic sort du camion, il m’annonce qu’il a prévenu le chef et que je devais rentrer à la caserne avec Bella, qui a été mise en arrêt pour quelques jours, le temps de confirmer si elle reviendra au boulot ou pas, après ce congé. Je soupire et acquiesce face à mon collègue. Je retourne dans le camion et je la regarde. Viens… on doit retourner à la caserne. L’escorte demandée arriva enfin et nous montâmes en voiture pour nous rendre à la caserne. Le silence, sur le retour, fut lourd et épouvantable. Je ne dis rien tout au long du trajet. Le chef veut me parler à la fin de la journée, ce qui nous donne 6h entre à rien faire, dû moins, des tâches ménagères. Une fois arrivé, je sort de la bagnole et j’attends Bella, l’aidant à entrer dans la caserne. Malgré tout ça, je continue à être son protecteur, son gardien.


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Isabella Cruz
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Mer 10 Juil - 16:27

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew

En montant dans la voiture pour retourner à la caserne, mon esprit était en ébullition. Les souvenirs de l'accident et les révélations de Mew tournaient en boucle dans ma tête. Une fois arrivée à la caserne, je descendis de la voiture, Mew m’aidant à marcher. Le silence entre nous était lourd, mais je savais qu’il fallait que je parle.

Une fois à l'intérieur, je me tournai vers Mew, le regardant droit dans les yeux. "Mew, je... je suis en colère. Pas seulement à cause de l'accident, mais à cause du mensonge par omission. Pourquoi ne m'as-tu pas dit que c'était toi ? Pourquoi as-tu attendu que je retrouve la mémoire par moi-même ?"

Ma voix tremblait, une combinaison de frustration et de douleur. "Je comprends que tu te sentais coupable, que tu avais peur de ma réaction, mais ne penses-tu pas que j'avais le droit de savoir la vérité dès le début ?"

Je pris une profonde inspiration, essayant de contenir mes émotions. "Tu sais, je ne peux pas te détester. Parce que malgré tout, on est proche toi et moi, et tu as été là pour moi. Tu m'as soutenue, aidée à traverser cette période difficile. Mais je suis en colère que tu ne m'aies pas fait confiance avec la vérité."

Je fis une pause, laissant mes mots s'imprégner. "Par contre Mew je dois t'avouer que... cette froideur... quand tu m'as dit de rester là... C'était dur, Mew. Je ne suis pas une enfant qu'on peut commander de la sorte. J'ai pris la décision de courir pour aider cet enfant. C'était ma décision. Je savais les risques, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés."

Je le regardai, espérant qu'il comprendrait la gravité de la situation. "Et cette histoire de qui se fera passer un savon à la caserne... Ce n'est pas juste. Ce n'est pas toi qui doit payer pour ma désobéissance. C'est moi qui ai choisi d'intervenir. Je ne veux pas que tu portes ce fardeau pour moi. Je ne veux pas que tu te sentes coupable de tout ce qui s'est passé."

Je pris une autre profonde inspiration. "Je sais que ce n'était pas intentionnel. Que c'était un accident. Mais maintenant, il faut qu'on soit honnêtes l'un envers l'autre. Si on veut surmonter ça, il faut que tu me fasses confiance, et que je puisse te faire confiance en retour."

Je regardai Mew, cherchant à capter son regard. "Je veux qu'on travaille ensemble, qu'on continue d'être une équipe. Mais pour cela, il faut qu'on soit honnêtes. Est-ce que tu peux me promettre ça, Mew ?"

Ma question était simple, mais la réponse déterminerait notre avenir. J'avais besoin de savoir si je pouvais encore compter sur lui, malgré tout ce qui s'était passé.

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Bartholemew Garcia
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Lun 9 Sep - 12:12

J’étais énervé. J’étais apeuré par la peur qu’aujourd’hui soit notre dernier moment ensemble… Elle était en colère et cela est compréhensible. Mais évidemment, elle ne pouvait pas comprendre pourquoi je lui ai menti, pourquoi je ne lui ai rien dit. Tout simplement parce que je sais que tout ce qu’on a vécu jusqu’à maintenant, n’aurait jamais été possible. Je l’aurais perdu à jamais et n’aurais jamais accepté que je sois là pour elle. J’ai tué ma femme, et failli la tué elle aussi de la même façon. Je la fixe du regard depuis le début, quand elle me demande pourquoi je ne lui ai rien dit avant, mon regard changeant à chacune des pauses, ne me laissant pas dire un seul mot entre ses changements de sujets. Finalement, je ne réponds tout simplement même pas, sachant qu’elle sait lire dans mon regard. Ça je l’ai compris depuis des lustres. J’ai été capable, pendant longtemps, de cacher ce regard de culpabilité, mais ça en est trop maintenant. J’essaie de la suivre dans toutes ses paroles, mon regard changeant à chacun de ses dires, ou elle débite tout d’un coup, prenant une pause que pour respirer. Elle m’en disait trop d’un coup, ne sachant plus par ou commencé quand je lui répondrais. Ma main se passe dans ma longue chevelure, après avoir défait mon chignon. Mon regard est maintenant fuyant, après avoir compris qu'elle n’y avait rien décelé dans le mien finalement, quand je la vois chercher à capter mon regard. Je me pose sur une chaise, enfouissant mes mains sur mon visage et je soupire de lassitude. Écoute, je ne peux rien te promettre, vu la colère que tu as en ce moment et que je dois décortiquer tout ce que tu viens de me dire… c’est beaucoup de chose. Je passe mes mains sur mon visage et puis je me redresse. Je la regarde de nouveau. Cette froidure de ma part, tu l’as mérité tout à l’heure, moi aussi, je suis en colère de par ta désobéissance et comme j’ai été… oui car, j’ai été, celui qui devait s’assurer que tout ce passe bien pour ton retour, c’est moi qui sera puni, même si la décision venait de toi. Parce que je n’ai pas réussi à te faire obéir et oui, on va t’attribuer un nouveau partenaire ou encore pire te retourner chez toi, jusqu’à ce que tu sois à 100% toi, c’est grâce à moi si tu es de retour, mais tu auras prouvé au chef que j’ai eu tort de faire cette demande de te réintégré à l’équipe, beaucoup plus tôt que prévu. Un jour Bella, ça ne fait qu’un jour et tu as prouvé que j’ai eu tort… Je prends une pause de respiration. Alors, soit en colère contre moi, je m’en fou ok, mais moi, je sais que si tu avais su dès ton réveil à l’hôpital de ce que je t’ai fait, je ne serais même pas là aujourd’hui. Parce que toi et moi, ça aurait été autrement. Notre amitié aurait disparu. J’aurais demandé à être transféré dans une autre caserne… Et toi, tu m’en aurais voulu jusqu’à ta mort, alors que c’est sans doute le cas maintenant. Tu aurais, surtout, compris que je suis un meurtrier, ou je sais pas comment tu peux appeler ça, mais je porte malheur. Alors que les deux seules femmes que j’ai aimé dans ma vie se sont faites fauchées par moi… Et puis, tu crois que je n’ai pas confiance en toi? J’ai toujours eu confiance en toi, jusqu’à tout à l’heure quand tu m’as désobéis. Alors en revanche, j’en comprends que, toi, tu n’as jamais eu confiance en moi et que ça te sera encore plus dure d’avoir confiance, maintenant que tu connais la vérité. Et même si on continuerait à être une équipe, la tension sera de mise et l'atmosphère ne sera plus jamais la même Isabella et tu le sais très bien. Je sais très bien qu’elle cherche à avoir raison sur tout ce qu’elle m’a dit, mais elle avait tort. Nous ne sommes pas dans un compte de fée. J’ai eu tort de ne lui avoir jamais rien dit, mais elle a tort sur tout le reste de ses paroles.


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Ven 13 Sep - 13:49

Renaissance au Fil des Blessures : Bella et Mew

Les mots de Mew me frappèrent comme une gifle, chacun de ses mots étant remplis de colère, de frustration, de culpabilité. Alors qu'il parlait, mon cœur se serra, mes mains tremblèrent. La douleur tourbillonnait en moi. Mew était là, assis devant moi, se murant dans sa propre culpabilité, ses excuses et ses regrets. Je le regardais, le visage figé, essayant de tout absorber. Ses mots tournaient dans ma tête, bourdonnant comme un essaim d'abeilles. "Meurtrier", "je porte malheur", "tu aurais compris que je suis un meurtrier." Je serrai les poings, sentant les larmes monter, j'étais mal tellement en mal, pour lui mais pas uniquement, mais aussi contre cette situation. Il me laissait seule face à sa propre culpabilité, et moi… moi, je me sentais impuissante, mais je ne pouvais rester là sans rien faire…. Sans rien dire.
Je pris une profonde inspiration, mon corps tremblant légèrement, avant de croiser enfin son regard fuyant.
"Mew, tu crois vraiment que j'aurais préféré que tu me laisses dans l'ignorance toute ma vie ?" Ma voix était plus calme que je ne le pensais, mais chaque mot était chargé d'émotion. "Oui, j'aurais été en colère si tu m'avais dit la vérité dès le début. Oui, j'aurais eu besoin de temps pour comprendre, pour accepter. Mais je ne t'aurais jamais abandonné, Mew. Tu crois que je t'aurais vu comme un meurtrier ? Non. Je t'aurais vu comme quelqu'un qui a fait une erreur tragique, oui, mais pas un meurtrier."
Je fis un pas vers lui, ma respiration s'accélérant malgré mes efforts pour rester calme. "Et cette froideur, cette distance que tu mets entre nous maintenant… Tu penses vraiment que ça aide ? Tu crois vraiment que je l’ai méritée ?" Je secouai la tête, le regardant droit dans les yeux, refusant cette fois de détourner le mien. "Je n'ai pas désobéi pour te défier, je l'ai fait parce que c'est en moi, Mew. C'est mon instinct. Aider les gens, c’est ce que je fais, c’est ce que je suis."
J'ai pris une autre inspiration, essayant de rassembler mes pensées. "Désolée de ne pas être parfaite. Oui, j’ai couru alors que j’aurais dû rester en retrait, mais ce n’était pas pour te défier. C’était pour sauver une vie. Je ne regrette pas d’avoir aidé cet enfant."
Ma voix se brisa légèrement, laissant échapper des bribes de la vulnérabilité que je gardais en moi depuis si longtemps. " Et ne crois pas, ne dis pas que je n’ai jamais eu confiance. Car Mew, j’ai mis ma vie entre tes mains depuis des années. Et même aujourd’hui, même maintenant, après tout ce que tu viens de me dire, je te fais confiance." Ma voix se faisait plus douce, plus tremblante, mais je continuai. "Quand je te parle de confiance, c’est que… toi, tu n’as pas cru que je pouvais encaisser la vérité. Tu as cru que j’étais trop fragile pour la gérer. Mais c’est faux." Je me rapprochais de lui et posais une main sur son épaule. Je sentis mes larmes monter à nouveau, mais cette fois, je ne les retiens pas. Une larme roula sur ma joue, mais je ne m'essuyai pas. " Avec ce qui est sorti au grand jour aujourd’hui, peut-être que ça sera difficile dans un premier temps, un peu tendu. Mais je crois qu’on peut surmonter ça. Crois en nous autant que je crois en toi et en nous." Mon cœur se serre, mes yeux accrochés aux siens, essayant de lui faire comprendre que. “Oui, c'est toi qui m'as renversée, et oui, c'est douloureux, mais je tiens à toi, Mew. Vraiment. “ Je marque une petite pose et puis, “Je suis là, Mew. Je suis là pour toi, et je ne vais pas partir simplement parce que tu as fait une erreur."
Je me tus, mon regard ancré dans le sien, cherchant une lueur d'espoir, un signe qu'il comprenait enfin. Puis, je me rapproche encore davantage de lui, tenant à briser cette barrière qu'il dressait entre nous. "Tu te punis toi-même depuis trop longtemps, Mew. Mais je ne veux pas que tu paies pour ça. Et je ne veux pas que tu portes cette culpabilité plus longtemps. Ce n'était pas ta faute. C’est arrivé et puis voilà, mais je ne t’en voudrais pas jusqu’à ma mort.." Je le regarde avec intensité. “On est là l’un pour l’autre, à se soutenir l’un l’autre. Et je sais au fond de moi que tu as été à mes côtés non pas parce que tu culpabilisais, mais parce que c’est dans notre nature, et qu’on s’entraide et se soutient tous les deux. Je tiens à toi Mew, vraiment, vraiment beaucoup.” Je reste là, main posée sur son épaule, sans dévérouiller mon regard du sien.

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Bartholemew Garcia
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Dim 15 Sep - 18:54

Je ne sais pas ce qui m’arrive… il est trop tard pour revenir en arrière Je fuyais son regard par peur, par honte, mais surtout par culpabilité et que je ne méritais pas de la regarder. Elle avait raison, je le sais. Lui avoir dit dès son réveil à l’hôpital, on en serait pas là en ce moment. Je n’aurais peut-être pas eu cette chance de l’aider et d’être là pour elle, mais elle serait déjà passé à autre chose à l’heure qu’il est et on serait redevenus amis et on bosserait calmement ensemble. Oui je lui aurais caché jusqu’à ma mort si je l’avais pu, maintenant qu’on en y est. Je souffre, elle souffre en ce moment et tout ça ne serait pas arrivé … j’ai perdu sa confiance…J’aurais dont dû me taire et lui mentir encore une fois. Maintenant, malgré qu’elle désire qu’on continue tout de même de travailler ensemble, ça ne sera plus jamais pareil, notre relation ne sera plus jamais comme avant, parce que je lui ai menti, je le lui ai caché. Que je regrette de ne lui avoir rien dit. Je croyais qu’elle ne retrouverait jamais la mémoire, après tous ces mois passés ensemble… Alors je n’ai pas trouvé l’intérêt ou même le courage de le faire, de dire cette vérité. Même si elle désir que l’on continue, malgré tout ça, parce qu’elle aurait pu, tout simplement rejeter et cesser notre amitié, je sais que moi, ça me sera difficile, à cause de la honte. Pour me punir je serai distant et plus le même… je ne peux pas redevenir le Mew qu’elle a connu, parce que je verrai en moi et dans son regard sa tristesse de lui avoir menti. Je verrai en moi la honte de ma vie. C’est immonde ce que je lui ai fait. En me punissant moi-même, je sais que je la punirais elle aussi de mon éloignement, croyant ne punir que moi-même, alors que je crois, ne pas mériter son amitié. Ce serait plus fort que moi de faire ça, sans qu’on puisse en retour de me convaincre de pas faire ça. Je dois m’excuser sur le mal que j’ai fait ou inversement, mais sur ce coup là, ce que je lui ai fait, c’est inexcusable et je me sens tellement mal et tant que je me sentirai mal, je me punirai… Et quand elle me demande si je l’aurais laissé dans l’ignorance, je ne me gêne pas pour lui dire. Oui, c’est ce que j’aurais fait, si… tu n’avais pas retrouvé la mémoire… pour ce qui se passe en ce moment. J’aurais préféré ne rien te dire, pour que tu ne souffres pas, pour que je ne me punis pas… Je me pince les lèvres. Cette distance que je mets entre nous… c’est plus pour me punir que de te punir toi… Je ne mérite pas ton amitié et ni ton pardon Bella. Tu as raison, mais tu sais très bien que plus rien ne sera pareil maintenant, même si tu affirmes le contraire. Oui ce sera tendu entre nous, mais pour combien de temps hein? Je ne sais pas, si j’ai envie de travailler avec toi, le temps que tu finisses par accepter mon mensonge ou jusqu’à ce que tu ne sois plus tendu avec moi. Je ne supporterai pas que tout ait changé entre nous deux, même si je le mérite, en réalité, ce n’est pas ce que j’ai voulu. Je la regarda, alors qu’elle avait réussi à prendre mon regard, elle s’était rapprochée de moi. Sachant qu’elle tient à moi, malgré mon mensonge, mon erreur, l’accident, ça ne sera plus jamais pareil. Un jour de dispute, elle me remettra ça dessus le nez. Ce sera toujours ancré dans son esprit, le fait que j’ai failli la tuer. Le temps qu’elle passe outre, il va s’en passer des jours. Même si elle me dit tenir à moi, qu’elle ne veut pas qu’on s’éloigne, il y aura toujours un changement entre nous deux, rien ne sera plus jamais pareil. Voilà pourquoi j’aurais préféré qu’elle ne retrouve pas la mémoire… Je tiens aussi à toi, j’ai confiance en toi et je vais encore plus me punir, maintenant que tu sais la vérité, ça ne changera rien à mon ressenti, à cette culpabilité que j’ai depuis tout ce temps, elle restera toujours ancrée en moi. Et bien sur que tu ne m’en voudras pas jusqu’à ta mort, mais le temps que tu passes outre, il risque de se passer quelques années et d’ici là, on devrait tenir nos distances… je crois que c’est la meilleure chose à faire. De toute façon, à cause de ta désobéissance, parce que oui, je t’ai surement cru vulnérable et je m’en excuse, je vais me faire expulser quelques jours voir quelques semaines, parce que c’est de ma faute si tu es là aujourd’hui au lieu de continuer ta convalescence. J’aurais jamais dû te faire revenir, c’était une mauvaise idée… À force de parler, j’avais mal aux côtes et puis, ça donnera une raison de plus au chef de me renvoyer à la maison quelque temps. je ne peux pas bosser dans cet état, je me suis sans doute fracturé quelques côtes. Je la regarde d’un regard perdu et triste, la voyant pleurer elle aussi. Pardon d’être aussi désagréable, mais c’est tout ce que je mérite, au risque que je te punis toi aussi Bella, mais… je ne te mérite pas comme amie. Je porte malheur. Depuis ton accident, je te porte malheur. Je soupire, grinçant par la douleur qui s'amplifie,


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