Les gens qui ne connaissent pas Nathalie la voient comme une personne solitaire, hostile, froide et elle ne s’en cache pas, elle ne fait rien pour améliorer cette image au près de ces inconnus : Toujours seule, montrant plus d’intérêt au bien-être animal qu’aux êtres humains et son regard bleu perçant pouvant glacer quiconque essaye de lui parler. En réalité, Nath n’hésite pas à passer du temps avec les plus démunis, à leur payer un repas ou partager le sien. C’est une personne au grand cœur et attentive aux autres qui l’entourent. Très famille et protectrice envers les gens qu’elle aime, elle est prête à se lever au milieu de la nuit ou à mettre sa vie en péril pour les secourir.

Elle ne parle jamais de son enfance difficile. Elle enfuit ses émotions au plus profond de son être jusqu’au jour où elle explose comme une marmite à pression. Durant les moments plus difficiles, c’est vers les chevaux et le yoga, qu’elle trouve à nouveau la sérénité.

Elle déteste les gens qui trompent leur moitié même lorsqu’elle est impliquée personnellement dans une histoire et qui trahissent les secrets derrière le dos des personnes qui les racontent. Indifférente aux rumeurs qui peuvent circuler, Nathalie ne se mêle pas à ce genre d’enfantillage. Chaque échec vécu, parfois difficilement, n’est pas vécu comme tel mais comme une expérience. Apprenant de ses erreurs, elle ne fuit en aucun cas ses responsabilités. Surtout lorsqu’il s’agit de garder un enfant dont le père est marié et infidèle.

Son papa l’a éduqué à dire la vérité et à bannir les secrets de son quotidien mais elle ne peut se résoudre à dévoiler le sien et à détruire une autre famille. Sa franchise, qui part d’une bonne intention, peut blesser même si elle cherche toujours les mots adéquats pour adoucir ses paroles. En cas de dispute : l’expression : « mettre des gants » n’existe plus et celle « d’enfoncer le clou là où ça fait mal » prend tout son sens ! Car mademoiselle Matthews est rancunière et n’accorde que très rarement son pardon.

Pompier passionnée par son métier, elle se donne corps et âme dans celui-ci. L’abandon ne fait pas partie de son vocabulaire. Son engouement peut parfois lui jouer des tours : comme lui faire mettre sa vie en péril pour sauver celle des victimes encore en vie ou de ses coéquipiers, et tenir tête au chef des pompiers.

Ses parents ne connaissent pas son sexe avant sa naissance et pourtant ils sont persuadés d’attendre une deuxième petite fille. Lorsqu’ils se promènent dans les magasins spécialisés, c’est vers ce rayon qu’ils se dirigent et sa maman sait déjà comment elle se prénommera. Si ce nouveau bébé porte le nom de son père dont la nationalité est américaine, c’est un prénom « à la française » qu’elle choisira pour sa cadette. À leur plus grand bonheur, Nathalie Matthews montre le bout de son petit nez le 22 juillet 1978 dans une maternité de Paris. Elle grandit entourée par l’amour de ses parents, de sa sœur âgée de 7 ans de plus qu’elle et d’un frère de 3 ans son cadet. Très proche de sa famille et très protectrice envers son petit frère, leurs relations sont fusionnelles. Élève studieuse, elle ramène de très bonnes notes à la maison. Pour l’encourager et la féliciter à continuer sur la bonne voie : son père l’inscrit à des cours d’équitation et de yoga. Les Matthews se rapprochent de ses grands-parents paternels et déménagent à Chicago. Leur bonheur est de courte durée, son papa tombe gravement malade et décède quelques mois plus tard durant l’année de ses dix ans. Pour noyer son chagrin sa maman tombe peu à peu dans l’alcoolisme. En plus de l’école et des devoirs, elle s’occupe de son petit frère lorsque sa mère n’est plus en état de s’occuper d’eux. L’arrivée d’un beau-père ternit encore plus le sombre tableau familial. S’il se montre gentil en extérieur, à la maison c’est tout le contraire. Il est cynique, violent et manipulateur.

Si les violences sont d’abord physiques, les abus commencent dès l’entrée dans l’adolescence. Nathalie ne montre rien, ses résultats chutent mais ce n’est pas dramatique. L’addiction de ses « parents » empire tout comme leur violence, la jeune ado parle peu contrairement à son cadet qui n’était pas là physiquement mais qui pouvait entendre certaines choses. Les témoignages pleuvent, tous comme les examens médicaux. Nath est victime et elle ne l’entend pas de cette oreille. Sa mère biologique perd ses droits, ses enfants sont envoyés non pas dans une famille d’accueil mais chez leurs grands-parents. Elle ne parle jamais de son vécu, se reconstruit peu à peu et retrouve une certaine liberté et sérénité dans les deux sports qu’elle pratiquait enfant et qu’elle pratique à nouveau. Elle pourrait faire de ses passions son métier mais ce n’est pas son but. Ce qu’elle aimerait faire c’est le métier de pompier. Car oui elle est aussi passionnée des Héros du feu. Des études réussies avec mention et son permis de conduire en poche, la jeune femme met toutes les chances de son côté pour devenir pompier. Elle passe et réussit tous les examens et est proclamée pompier professionnel pour le plus grand plaisir de sa famille.

Sa vie professionnelle est moins catastrophique que sa vie privée. À la caserne, elle se forme aussi pour, en cas de besoin, faire partie de l’équipe cynotechnique avec son jeune Berger Allemand prénommé « Rescue. » Nathalie aime s’amuser et sortir, elle ne veut pas s’engager et enchaîne les conquêtes aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes. Un soir alors qu’elle couche avec un de ceux-ci, marié et infidèle, elle tombe enceinte ! De nature responsable, elle ne peut pas avorter et décide, malgré les reproches de sa famille, de garder la petite fille qu’elle porte. Aujourd’hui, la jeune femme s’est calmée, elle vit de son métier qu’elle aime, s’octroie des moments seules à cheval ou dans un studio de yoga, ne sors pratiquement plus en dehors des soirées avec ses collègues et s’occupe de la prunelle de ses yeux : sa fille âgée de 11 ans, sa petite Théo.

Sur le net on me connaît sous le pseudo Jenny. J'ai 32 ans et je fais du RP depuis quelques années. Je réponds en 2 ou 3 jours. J'ai découvert le forum grâce à Facebook et son groupe Forum RPG. Et voilà ce que je pense du forum pour le moment génial. Un dernier mot ? J'ai hâte de commencé !